jeudi 27 juillet 2017

Le mystère du carton enfin résolu !



Depuis hier, un type un peu louche se trimbale sur Facebook avec un étrange carton sur l'épaule. Aujourd'hui, messieurs-dames, nous allons lever le voile sur cette énigme ô combien difficile à résoudre.


Règle n°1 : faire de l'espace et sécuriser la zone. On ne sait jamais.


Ne jamais relâcher sa vigilance ! On ne sait jamais ce qui peut surgir à tout moment. Une bête traquée n'a plus rien à perdre. Ça me rappelle un épisode de la série Ulysse 31. Ça vous parle ? Bon, toujours est-il que des pirates avaient cru bon d'ouvrir un coffre, cupides qu'ils étaient, dans lequel il y avait un serpent qui les avait pétrifiés dans la seconde ! Alors moi, je fais gaffe...


La tension est à son comble ! Un carton, une protection, une sorte de tube... Ce supplice serait-il sans fin ?


Ouf, pas de sale bestiole à l'intérieur, c'est toujours ça ! C'est quoi ? Un parchemin ? Un document classé confidentiel ? Une carte au trésor ? Il semble y avoir des codes couleurs. 


A ce stade, je sais que si je vais désormais plus loin, je ne pourrai plus jamais revenir en arrière. Ma vie risque d'en être totalement bouleversée. Suis-je prêt pour cela ? Pourquoi faut-il toujours que je me mette dans des situations pas possibles ?


Taaaadam ! Tremblant presque, je déballe et là j'arrête de faire le con parce que je ne vous dis pas les émotions qui m'ont envahi à la découverte progressive de cette oeuvre magnifique signée Jérôme Alquié. J'avais eu un aperçu avant envoi, scan à l'appui, mais Jérôme m'avait prévenu que ça n'avait rien à voir avec les sentiments qui se bousculent face à l'original. 


L'original permet surtout, outre sa beauté et la qualité de sa composition, de resituer l'oeuvre dans son échelle réelle puisque nous sommes ici sur du 70 x 50 cm. C'est ce qui m'a le plus impressionné : dérouler très progressivement l'oeuvre et découvrir peu à peu les visages magnifiques, impressionnants sous ce format, qui se dévoilaient à moi.


L'effet madeleine de Proust a fait le reste. Hormis Goldorak qui aura toujours une place bien à part, je pense que Ulysse 31 arrive juste derrière, dans un mouchoir de poche avec Albator 78. C'est dire la foule de souvenirs qui remonte. Jérôme Alquié livre là une illustration superbe, avec une composition qui fait la part belle aux personnages féminins de la série animée : Nanette, au coeur d'un épisode touchant où elle se condamne pour sauver Nono et les siens, Circé désespérément seule en haut de sa tour du savoir sans partage, Calypso, personnage clé de l'épisode du même nom, se sacrifiant pour sauver Ulysse d'une mort certaine (Qui n'a pas versé sa petite larme lors de cette scène culte où Ulysse la perd, tandis qu'elle redevient sable ?) et puis la petite Thémis évidemment, ici dans une position si caractéristique, apaisante et bienveillante.


Et puis que serait Ulysse 31 sans... Ulysse et son fils Télémaque ? Ulysse est ici représenté en tenue spatiale et je l'ai toujours adoré ainsi, avec son casque et son pistolet laser. J'ai notamment un excellent souvenir de l'épisode Charybde et Scylla où l'équipe doit affronter un robot à apparence humaine (du moins dans un premier temps) tandis que le vaisseau d'Ulysse est soumis à l'attraction des deux planètes, de glace et de feu. Je crois que cette passion pour sa tenue spatiale vient vraiment de là, même s'il y a eu évidemment d'autres apparitions de ce type.


Bref, je ne pouvais que craquer et je ne regrette vraiment pas de l'avoir fait ! D'autant que je voulais depuis longtemps une oeuvre de Jérôme Alquié qui a un talent monstrueux en même temps qu'une vraie gentillesse et une sincère disponibilité pour ses admirateurs. Je ne pouvais pas rater cette opportunité. Je suis HEU-REUX, merci Jérôme ! 


Je vous laisse savourer quelques détails de cette phénoménale illustration. J'ai fait ce que j'ai pu niveau photos, mon appareil n'étant pas top et le faible éclairage naturel n'aidant pas. Ce qui est sûr, c'est que les photos ne rendront jamais justice à l'original.










J'ai acheté un cadre bon marché en urgence mais le but est vraiment, à court terme, de permettre à cette oeuvre d'avoir l'écrin qu'elle mérite.


Heureusement, l'un de mes amis fait de supers encadrements ! Ici, il avait particulièrement bien mis en valeur mes marques -pages originaux d'André Chéret, le papa de Rahan. Je sais qu'il va faire ce qu'il faut pour Ulysse. Mais en attendant, pas question que l'oeuvre prenne la poussière ou autre saleté.


En attendant que l'illustration reste "à plat" et rejoigne son cadre provisoire, un peu de papier bulle pour éviter tout désagrément. On est maniaque ou on ne l'est pas. 

En tout cas, c'est l'arrivée du jour voire de l'année avec ma planche Epsilon de Jean-Yves Mitton. Maintenant je vais hiberner quelque temps pour éviter les tentations. Mais que je suis content ! 

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire