dimanche 13 janvier 2013

Aquablue T13 : Septentrion



Un an après le tome 12 : Retour aux sources qui ne m'avait pas emballé, Hautière et Reno remettent le couvert pour la suite de ce nouveau cycle et le constat est sensiblement le même, bien que l'intrigue soit un peu plus intéressante de par les quelques interrogations qu'elle soulève. Autant le tome précédent m'avait laissé sur ma faim niveau scénario (Je vous rassure, toutes mes craintes ne sont pas levées), autant celui-ci me frustre par les dessins et la mise en couleurs de Reno.


D'ailleurs, les visuels récupérés sur le site de l'éditeur Delcourt sont trompeurs pour ne pas dire mensongers. Les couleurs sont bien plus sombres en réalité, notamment dans les scènes nocturnes ou feutrées où la lisibilité pose clairement problème. Par exemple, sur l'image ci-dessus, Delcourt a visiblement opéré un éclaircissement informatique sur la première case qui la rend superbe. Sauf que sur la BD, le rendu n'est pas le même tant l'ensemble est bien plus sombre. Si le rendu BD avait été du même acabit, j'aurais applaudi des deux mains. Mais ce n'est pas le cas.


Autre réserve concernant les décors. Dommage que Delcourt ne présente que les 4 premières pages de Septentrion car il n'y a pas grand chose à en dire. Mais plus loin dans l'histoire, notamment lors d'une poursuite entre vaisseaux, les décors sont si réalistes qu'on a l'impression de ne plus trop être devant une BD mais presque devant un film. Cet aspect hyper-réaliste déjà pas très agréable est renforcé par l'apport de couleurs toujours bien sombres et on ne peut s'empêcher de penser que l'infographie a quand même ses limites. Je me répète mais où sont les couleurs inspirées d'Isabelle Rabarot ?


Au final, ce tome 13 m'insupporte presque davantage encore que le précédent alors que l'intrigue de Hautière décolle enfin, malgré quelques doutes quant à son originalité qui sera à confirmer dans les prochains volumes. Mais Reno doit revoir sa copie pour rendre l'ensemble plus lisible, faute de quoi les défauts signalés plus tôt finiront, pour moi en tout cas, par devenir rédhibitoires. D'ailleurs, pour que Delcourt prenne la peine d'éclaircir les visuels sur le descriptif du nouvel Aquablue (tout en omettant de le préciser), c'est bien qu'il y a comme un malaise. Avec les techniques actuelles, c'est pas possible de ne pas corriger ce genre de défaut avant impression ! Et si, lors de certaines scènes qui dépotent, on pouvait avoir l'impression de lire une BD et non de voir un film, ce serait parfait ! 

Je ne sais pas encore si j'achèterai le prochain tome. Je le feuilletterai et j'aviserai. On en reparle dans un an. Ou pas... 

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